mercredi 13 mars 2013

Haïti/République Dominicaine: Régine Charles… Haïti, Quand tu me tiens!


La conversation que nous avions eue avec Régine Charles a démarré sur les chapeaux de roues et frisait même le quart de tour, sans préambule… « … J’ai laissé mon pays pour aller vivre en République Dominicaine en décembre de l’année 2007, et je dois avouer que cela a été pour moi un vrai soulagement …(…)… (…)…, je parle là des scènes de violences partout dans le pays, des kidnappings, de l’incapacité de notre gouvernement à faire face aux nécessités les plus élémentaires (ordinaires) du peuple haïtien… » …Le problème avec bon nombre de dirigeants, c’est qu’il pense que la population est dupe et se laisse volontairement tourner en bourrique;  l’absence de leadership et la carence de sens de responsabilité de la plupart de nos leaders, sont les principales pierres d’achoppement de la société haïtienne.

Au départ, le jeune qui laisse le pays pour aller poursuivre ses études à l’étranger n’a qu’une aspiration : Retourner au bercail pour mettre ses compétences et connaissances à la disposition de ses compatriotes de la mère-patrie. Mais, hélas, au fur et à mesure que le temps passe, ça marche à reculons et va de mal en pis chez lui.  Il se trouve donc, dans la pénible obligation de prolonger son séjour indéfiniment en terre étrangère, malgré lui, faute de structure adéquate, pouvant le motiver à penser autrement.

Âgée de vingt-huit ans, Mademoiselle Charles a pris naissance en Haïti, un 6 février ; depuis six ans, sa famille et elle résident et mènent une vie normale et tranquille en République Dominicaine.  Elle poursuit ses études dans un établissement universitaire de la capitale voisine : « Universidad Dominico-Americana (UNICDA) ». Actuellement, nous confie-t-elle, « … Je suis en train de briguer une licence en Administration Touristique et Hôtellerie. Grâce au soutien de ma famille, ma mère en particulier,  je peux me dédier absolument à cela…»

Régine lutte de toutes ses forces en vue de faire respecter et  rayonner le nom d’Haïti là où elle se trouve. L’étudiante pense que les haïtiens devraient se prendre en main et faire de leur mieux pour vendre une meilleure image de leur pays en terre étrangère, les racontars et Haïtianeries devraient être mis aux oubliettes, ‘si anndan pa vann ou deyo pap achte’.  « … Généralement, les étrangers qui n’ont jamais eu la chance de nous visiter ou, peut-être, ne savent pas beaucoup de notre histoire et de notre culture, développent souvent des concepts totalement erronés sur le pays. Ils pensent carrément qu’Haïti est une sorte de jungle. …(…)… Je me rappelle une fois qu’une dominicaine, amie de ma mère m’a demandée si en Haïti il y avait des universités ? Une autre fois l’une de mes camarades de classe m’a demandé si les gens vont au cinéma dans mon pays ? Tout cela c’est pour vous démontrer quelles idées les étrangers se font de notre pays. Moi, ce que je fais, chaque fois que j’en ai l’opportunité, c’est de promouvoir la culture, l’histoire et la beauté de mon pays… »

Notre invitée pense que la plupart de ses compatriotes souffrent d’un déficit de civisme, de patriotisme et de solidarité, vis-à-vis de leurs compatriotes et leur pays,  par rapport  à la position des Dominicains et Dominicaines qui se sentent concernés par  les moindres pulsations de leur nation…  « …ce sont des qualités qui font parfois défaut chez nous, car la plupart des haïtiens qui vivent en terre étrangère ont tendance à oublier d’où ils viennent, ce qui leur amènent souvent à rester froids et indifférents des problèmes que le pays confronte, et d’autres tout simplement se dépouillent et nient notre culture, et tout ce qui fait notre essence, à nous autres haïtiens… »

Régine Charles fait partie de cette majorité silencieuse de jeunes d’origine haïtienne, à travers le monde, qui souffrent énormément des intox diffusés contre Haïti. Là où elle se trouve, elle fait de son mieux pour projeter les rayons positifs de son pays, elle participe à des expositions culturelles, garde un comportement exemplaire en terre étrangère.

L’ile Caraïbe a besoin des jeunes de la trempe de l’universitaire Charles qui ont dans leur âme et leur sang, la fierté d’être issus de cette terre de dignité , pour promouvoir ses côtés positifs ; c’est la raison pour laquelle, nous autres à CANAL+HAÏTI et DIASPORAMA-HAITI, nous encourageons et rendons hommage public a tous les haïtiens et descendants haïtiens qui luttent du bec et des ongles, des fois au péril de leurs vies ou de leurs situations socio-économico-professionnelles, pour que , définitivement, Haïti ait une aura différente aux yeux du monde entier.

De par son intelligence, son comportement, son éducation, son élégance et sa beauté, Mademoiselle  Régine reste l’une des plus authentiques ambassadrices d’Haïti en territoire Dominicain.  Nous vous invitons à suivre attentivement,  dans son intégralité, l’entretien que nous avons eu avec ce germe d’espoir de Quisqueya qui évolue en République Dominicaine…

  
CONVERSATION !
 DIASPORAMA-HAITI.- Régine Charles, depuis quand, pour quels motifs et dans quelle(s) condition(s) avez-vous laissé votre pays d’origine pour vous établir définitivement en République Dominicaine?

 Régine Charles.- Avant tout,  je tiens d’abord à remercier «CANAL+HAÏTI» pour cette honorable et importante opportunité, et aussi le féliciter pour ce travail, hors pair, et par-dessus tout créatif qu’il est en train d’entreprendre au niveau de la Diaspora haïtienne. Cette nouvelle chronique « DIASPORAMA » créée par cette Agence de Presse est une preuve évidente qu’il a une conscience aigüe de ses responsabilités sociales et politiques vis-à-vis de son pays. Bref, Félicitation a toute l’Equipe de « Canalplushaïti » et Bon Travail !

 J’ai laissé mon pays pour aller vivre en République Dominicaine en décembre de l’année 2007, et je dois avouer que cela a été pour moi un vrai soulagement d’une part, due à la situation sociopolitique que vivait le pays depuis le départ du président Jean-Bertrand Aristide, le 29 février 2004. Je veux parler, là des scènes de violences partout dans le pays, des kidnappings, de l’incapacité de notre gouvernement à faire face aux nécessités les plus élémentaires (ordinaires) du peuple haïtien. D’autre part cela s’était avéré très difficile car, laisser ma famille, ma petite sœur en particulier, les amis que j’avais, mes habitudes, tout ce qui faisait partie intégrante de ma vie pour aller vivre en terre étrangère, n’était pas chose facile. Mais, venant à peine d’obtenir mon bac 2 ème partie, ma famille et moi avons jugé bon qu’il serait impossible d’entreprendre mes études universitaires dans de pareilles conditions. C’est ainsi, comme la majorité des haïtiens (des jeunes haïtiens), j’ai dû me résigner à tout laisser et partir à la recherche de cette paix et de cet avenir plus au moins «certain» que Je n’avais pas pu trouver dans mon propre pays.

DIASPORAMA-HAITI.- Parlez-nous un peu de votre famille…

«Ma mère,ma raison de vivre, ma fièrté»
Régine Charles.- Ma famille… ma raison de vivre, ma fierté, «mi todo » comme je dis toujours.

 Je suis issue d’une famille très pauvre… Ma mère était tombée enceinte à l’âge de 19 ans; n’ayant, au début, ni l’appui de mon père, ni celui de sa famille, elle a dû abandonner ses études pour me prendre en charge. Mais plus tard, à ma naissance, mon père, touché par une «dose de conscience… (rires)  comme dit souvent ma mère, a décidé de prendre finalement ses responsabilités et de m’accepter comme étant sa fille, bien que sa situation n’était guère meilleure que celle de ma mère. Car lui aussi était jeune, encore sous la tutelle de ses parents et de surcroit au chômage. Mais je dois vous dire que cette pauvreté-là dont je vous parle, je ne l’ai jamais connue, ni même sentie, car durant toute ma vie et encore aujourd’hui, bien que je sois adulte, ma famille a toujours tout mis en œuvre afin qu’il ne me manque jamais RIEN. Je n’ai jamais connu la faim, la nécessité de quoi ce soit de matériel; les écoles que j’ai fréquentées font partie des meilleures; enfin, Dieu m’a bénie d’une mère formidable, honnête, rude travailleuse, et d’un père qui m’a inculqué tout ce qui est nécessaire pour que je sois quelqu’un « de bien », une femme « de tête » dans tous les sens du terme (crois-moi, je n’exagère pas !!! (Rires); en gros, quelqu’un qui peut et qui veut servir sa société.

DIASPORAMA-HAITI.- Pouvez-vous nous parler un peu de vos activités professionnelles et universitaires en République voisine?

 Régine Charles.- Là, il n’y a pas beaucoup à dire, car ma vie en République Dominicaine se résume en un seul mot : ETUDES.

Actuellement, Je suis en train de briguer une licence en Administration Touristique et Hôtellerie et grâce au soutien de ma famille, ma mère en particulier, je peux me dédier absolument à cela. Donc ma vie actuellement n’est qu’un va-et-vient entre mes cours à l’Université et mes cours de langues.

DIASPORAMA-HAITI.- Quelle relation développez-vous avec la communauté haïtienne de l’endroit où vous vivez?

 Régine Charles.- Je crois qu’il s’avère inutile de dire qu’en République Dominicaine il y a un nombre considérable de compatriotes haïtiens car, les péripéties dont ils sont souvent sujets sont connues par tous. Cependant, personnellement je n’ai pas une relation qui pourrait s’avérer importante ou profonde avec cette communauté. Mais je les rencontre partout, et je fais toujours en sorte de les aider dans la mesure de mes moyens et quand je le juge nécessaire. Par exemple si je rencontre un compatriote dans la rue avec des difficultés pour se défendre faute de ne pas parler trop bien l’espagnol, je l’aide. Mais je ne pourrais prétendre avoir une relation disons profonde avec cette communauté ou être une activiste de leur défense, bien que j’aimerais bien l’être.

DIASPORAMA-HAITI.- Existe-t-il des associations pouvant défendre les intérêts des haïtiens là où vous êtes, et si oui, en bref, quelles sont-elles, que font-elles de concret dans la communauté?

 Régine Charles.- La fondation la plus connue qui défend les intérêts des immigrants haïtiens en République Dominicaine c’est celle qui est dirigée par le prête Jésuite, « Regino Martínez » ensuite il y a le « Centro Bono » lui aussi dirigé par les Jésuites qui est en train de faire un travail exceptionnel pour le respect de l’identité des fils des haïtiens nés en République Dominicaine et pour la régulation de la loi de l’immigration dans ce pays qui est une loi carrément et franchement abusive et discriminatoire par-dessus tout pour nous les haïtiens. Car bien que cette loi soit apparemment pour tous les étrangers ceux qui en payent le coup sont uniquement les immigrants haïtiens.

DIASPORAMA-HAITI.- Avec la situation inconfortables des braséros et d’autres travailleurs manuels (main-d’œuvre) et compte tenu du cliché habituel que l’on se fait, avec raison, des habitants de la République voisine d’Haïti, éprouvez-vous un sentiment de xénophobie de la part des dominicains ?

 Régine Charles.- Mais… non, pas du tout, je ne pourrais éprouver pareil sentiment vis- à-vis de personne et je ne m’en sens pas non plus victime. D’abord, parce qu’on m’a toujours appris à accepter et à tolérer les autres tel qu’ils sont, et ensuite parce que j’ai appris à aimer la République Dominicaine et son peuple. La majorité des dominicains sont des gens extrêmement sensibles et solidaires, et Haïti a eu la preuve de cette solidarité après la tragédie qu’il a souffert le 10 janvier 2010. Je pense que si parfois nous les haïtiens nous subissons encore aujourd’hui ce sentiment de leur part, c’est tout simplement parce que l’Etat dominicain n’a pas su mettre sur pied une politique d’immigration qui promeuve la justice et le respect des droits humains, non pour un petit groupe en particulier, mais pour tous. Et encore, nos propres dirigeants souvent ne se soucient guère de notre sort, s’ils ne sont pressurés d’une façon ou d’une autre et ne font pratiquement rien de leur côté pour améliorer la situation. Ce qui veut dire, réellement, que le peuple dominicain n’est guère un peuple bourré de préjugés comme beaucoup le prétendent. Je pense tout simplement que c’est un peuple qui se sent « menacé » par le nombre d’immigrants haïtiens « sans-papiers » qui se trouve sur son territoire et qui croit qu’il devrait se défendre et ne sait pas bien comment s’y prendre pour le faire.

DIASPORAMA-HAITI.- Qu’est-ce que vous appréciez chez les dominicains et dominicaines et que vous aimeriez retrouver chez les haïtiens ou  haïtiennes?

 Régine Charles.- Leur « SOLIDARITÉ » et c’est aussi un peuple fier de ses origines. Malheureusement, ce sont des qualités qui font parfois défaut chez nous, car la plupart des haïtiens qui vivent en terre étrangère ont tendance à oublier d’où ils viennent, ce qui les amènent souvent à rester froids et indifférents aux problèmes que le pays confronte. Tandis que d’autres, tout simplement, se dépouillent et nient notre culture, et tout ce qui fait l’essence de nous autres haïtiens. Bref, le sentiment d’appartenance nous fait terriblement défaut contrairement aux dominicains…

DIASPORAMA-HAITI.- Quels genres de difficultés rencontrez-vous au pays de Trujillo?

 Régine Charles.- A part les problèmes sur le plan de l’immigration, les difficultés que j’enregistre dans ce pays sont les mêmes qui se vivent un peu partout dans le monde je suppose. Une crise terrible sur le plan économique et financier qui, dans le cas de la République Dominicaine est un peu plus grave car c’est un pays en voie de développement avec une économie débilisée et qui est en train de faire face actuellement à une réforme fiscale.

DIASPORAMA-HAITI.- En ce moment, comment sont vos rapports avec la terre de vos ancêtres ?
 Régine Charles.- Je veux toujours rester informée sur tout ce qui se passe en Haïti, le commenter avec mes proches et mes amis et je fais toujours en sorte que rien de ce qui ce passe dans mon pays m’échappe. Car je crois fermement que chaque haïtien devrait être un ambassadeur de son pays, mais comment l’être si on vit dans l’ignorance complète de son évolution ? C’est pour cela que, bien que je sois loin, je garde constamment contact avec tout ce qui se passe dans mon pays.

DIASPORAMA-HAITI.- Quels genres de support apportez-vous, à votre pays d’origine ?

"Lors de mon expo sur le Vodou Haïtien".
 Régine Charles.- Généralement, les étrangers qui n’ont jamais eu la chance de nous visiter ou peut être qui ne savent pas beaucoup de notre histoire et notre culture, se font souvent des idées totalement erronées sur le pays. Ils pensent carrément qu’Haïti est une sorte de «jungle». Je me rappelle qu’une fois, une dominicaine, amie de ma mère, m’a demandé si en Haïti il y avait des universités ? Une autre fois l’une de mes camarades de classe m’a demandée si les gens vont au cinéma dans mon pays ? Tout cela c’est pour vous démontrer quelles idées qu’ont les étrangers de notre pays. Moi, ce que je fais à chaque fois que j’ai l’opportunité, c’est promouvoir la culture, l’histoire et la beauté de mon pays. Comment ? Dans les différents projets académiques sur lesquels j’ai eu à travailler. J’ai eu la chance et l’opportunité par exemple, de réaliser un exposé sur le vodou haïtien, une autre fois sur notre carnaval et notre gastronomie. Récemment, j’ai eu la fierté de réaliser un projet concernant Jacmel à l’université, et à la fin de la présentation de ce projet tout le monde est resté émerveillé, car ils ne savaient pas que mon pays possédait tant de beautés !

Tous voulaient connaitre Jacmel, ses anciennes maisons, ses plages et son carnaval. Je crois que là est le devoir de chaque haïtien, faire valoir tout ce qui fait l’essence de notre peuple !

DIASPORAMA-HAITI.- Après tant d’années vécues à Santo-Domingo, aimeriez-vous retourner vous établir définitivement en Haïti ? Si oui, sous quelles conditions ? Sinon, pourquoi ?

 Régine Charles.- Bien sûr que je rêve de retourner vivre dans mon pays, je le désire fortement. Mais pas dans les conditions actuelles. Je rêve de m’établir dans une Haïti où l’amour de ses fils pour lui prime avant leurs intérêts personnels.

DIASPORAMA-HAITI.- Parlez-nous un peu de vos bons et mauvais souvenirs d’Haïti ?

 Régine Charles.- Les mauvais souvenirs sont nombreux… peu de temps avant mon voyage en République Dominicaine plusieurs membres de ma famille avaient été victime du catastrophe social appelé «kidnapping»; j’ai moi aussi été victime d’une «tentative» de kidnapping, mais Dieu merci, cela a été tout simplement une «tentative». Mais ces horreurs-là ne peuvent se comparer aux beaux jours que j’ai vécue dans mon pays, «ti flannen le dimanch apre midi, ti fritay yo, fresko ak pistach yo! 24 desanm mwen pa janm menm jan an depi lem kite ayiti ! Ti soup joumou tout vwazinaj konn ap voye pou grann mwen premye janvye, tout bagay sa yo manke-m e se bagay menm si mwen jwenn yo kote m’ ye a, la menm, yo pa janm menm jan an vre ak si m’ te nan peyim!  Bon souvni yo plis ke move yo ! » ( Je pleure en écrivant ces ligne… bahhhh, t’es pathétique Régine…(Rires)

 DIASPORAMA-HAITI.- Et ceux de la République Dominicaine… ?

 Régine Charles.- Vaut pas la peine d’en parler jusqu’ à présent…

DIASPORAMA-HAITI.- Quels sont vos espoirs pour la jeunesse haïtienne d’Haïti?

 Régine Charles.- Mes espoirs pour la jeunesse haïtienne… J’espère dans un futur pas trop lointain, que la jeunesse de mon pays soit beaucoup plus consciente de son devoir vis-à-vis de sa société, d’avoir des jeunes beaucoup plus préparés et disposés à aider et à faire partie de la reconstruction de son pays.

DIASPORAMA-HAITI.- Quels sont vos espoirs pour la jeunesse haïtienne de la diaspora ?

 Régine Charles.- La même chose, avec la seule différence qu’ils devraient profiter eux-mêmes de promouvoir, de faire valoir notre pays là où ils sont car Haïti en a besoin.

DIASPORAMA-HAITI.- De la République Dominicaine … comment voyez-vous la situation sociopolitique en Haïti ?

 Régine Charles.- Terriblement délicate! Malgré certains efforts actuels de la part du gouvernement. Je pense qu’il nous reste beaucoup plus à faire et à transformer sur le plan sociopolitique que sur le plan économique.

DIASPORAMA-HAITI.- Que pensez-vous de la présence de la Minustah en Haïti ?

 Régine Charles.- Je passe…

DIASPORAMA-HAITI.- Quels conseils donneriez-vous à la diaspora haïtienne concernant son pays d’origine ?

 Régine Charles.- Je leur dirais qu’ils ne doivent pas perdre confiance en notre pays, qu’aucun étranger ne viendra solutionner nos problèmes, et que c’est à nous même de le faire et que notre pays à besoins d’eux aussi !

DIASPORAMA-HAITI.- Régine Charles, quel est le rêve de votre vie ? L’aviez-vous déjà réalisé ?

 Régine Charles.- Mon rêve le plus cher c’est d’obtenir un master en Administration Touristiques et ensuite travailler dans le secteur touristique de mon pays. C’est un rêve qui est en cour de réalisation… C’est pour bientôt…(Rires), « con Dios mediante… »

 DIASPORAMA-HAITI.- Un dernier message au peuple haïtien de la Métropole (Haïti) et de l’extérieur?

 Régine Charles.- Je pense que notre pays a besoin de l’union et de la solidarité de nous tous haïtiens. Il est temps de commencer à être conscient de nos erreurs, à faire face à nos problèmes et à agir pour le bien de notre pays.

DIASPORAMA-HAITI.- Régine Charles, ‘CANAL+HAÏTI’ et ‘DIASPORAMA-HAITI’ vous remercient pour votre support dans le cadre du Mouvement de la Reconstruction d’Haïti, de la liberté d’expression et de la liberté de la presse.

 Régine Charles.- A-moi de vous remercier de m’avoir donnée cette opportunité, ce fut un honneur.




Crédit: CANAL+HAÏTI/DIASPORAMA-HAITI
Propos recueillis par Andy Limontas pour la Chronique « Diasporama » de CANAL+HAÏTI
Rédaction: Andy Limontas/Marie-Pascale Duplan
email: andylimontas@yahoo.fr / canalplushaiti@yahoo.fr
Tous droits réservés@CANAL+HAITI, Mars 2013

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