Le président élu est épinglé dans un rapport de l'UCREF pour
blanchiment d'argent. "Une
institution qui se connaît faible, sachez [qu'] à partir de 8 février, vous
serez obligé d'être forte", a-t-il lancé.
Jovenel Moise nie tout en bloc : "Depuis 1997 à aujourd'hui, il n'est pas arrivé qu'un dollar qui
ne soit l'argent d'un crédit soit utilisé dans nos business", a déclaré, dans un "Point de Presse",
ce mercredi 18 janvier, le président élu,
à l'aéroport International Toussaint
Louverture.
"Je ne pense pas
qu'un citoyen doit payer pour les faiblesses institutionnelles", a
continué celui qu'on appelle "Nèg
bannann nan". "Pour
cette raison, j'ai pris un avocat afin de réparer ma réputation",
a-t-il annoncé tout en expliquant le "bel
montage financier" qui lui a permis d'obtenir en 2009 un emprunt de
850000$ à la BNC pour la construction dans le Nord d'une usine d'eau traitée.
"La jalousie rend
l'homme méchant", s'est plaint l'élu du PHTK qui annonce que : "Comme président de la République, je
vais faire respecter la loi et renforcer les institutions. Une institution qui
se connaît faible, sachez [qu']à partir de 8 février, vous serez obligé d'être
forte. Arrêtez de dire ce qui n'est pas vrai sur un citoyen car chacun à un
droit au travail et le droit de devenir riche. La richesse est une vertu."
Jovenel Moise s'est aussi vanté sur le symbolisme de son
succès. "Ma réussite constitue un
exemple pour chaque Haitien venant de loin. (...) Aujourd'hui je suis
président, n'importe lequel de vous peut devenir riche ou président".
Fin de citation
Crédit: DIASPORAMA-HAITI/CANAL+HAITI avec Loop
Crédit: DIASPORAMA-HAITI/CANAL+HAITI avec Loop
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