M. Berrouet-Oriol, je vous suis reconnaissante de m’avoir aidé à rompre définitivement avec Haïti et les Haïtiens. Le tremblement de terre de janvier 2010 avait suscité chez moi un espoir que les Haïtiens sauraient profiter de ce grand malheur. Hélas! Apparemment, rien ne les changera.
En 1975, j’écrivais dans AUTOPSIE IN VIVO – LE SEXE MYTHIQUE: « Mais ces cons ne déplaceront pas une pierre du chemin s’ils pensent que ça fera l’affaire du voisin. Egoïste jusqu’à la bêtise, voilà comment ils sont. Et cette maladie semble incurable ». Trente-sept ans plus tard, malgré toutes les épreuves qu’ils ont eu à subir, ils n’ont toujours aucune solidarité.
En Haïti et à Montréal, j’ai eu à expérimenter les défauts graves des Haïtiens. Dans la diaspora ils charrient leurs mêmes luttes mesquines, leurs manies de cliques politicailleuses et malfaisantes envers ceux qui ne partagent pas leurs visions des choses. J’avais pris mes distances avec la communauté haïtienne. J’ai eu le tort de m’intéresser de nouveau à Haïti. C’est fini.
Grâce à vous. Vous avez été la goutte qui fait déborder le vase. Les propos injurieux sans aucune raison et absurdes de quelqu’un que je ne connais même pas m’ont rappelé pourquoi je fuyais cette communauté. Le web m’a appris que vous avez des diplômes, que vous êtes linguiste et que vous collaborez à des périodiques d’ici, d’Haïti, de France, des Etats-Unis. Bravo! Moi je n’ai pas un tel curriculum vitae. Mais, hélas, les diplômes n’ont jamais été la preuve de la valeur d’un être humain. Merci encore de m’avoir enlevé mes dernières illusions sur mes compatriotes. Evidemment, il y en a que je peux estimer. Mais la lie est trop omniprésente. Je préfère prendre mes distances pendant le reste de temps que la vie m’accordera grâce aux très bons soins que je reçois au Québec. J’espère que ceux qui essaient de détruire le système médical du pays ne seront pas victorieux.
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Nadine Magloire
Courriel: nadine_magloire@yahoo.ca
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