NDLR.-
Rose-Esther Guignard brille de mille feux, partout où elle passe.
Chanteuse, danseuse, diseuse, conteuse, comédienne et écrivaine, malgré
un emploi du temps surchargé, elle en consacre un petit peu à
participer aux œuvres sociales et humanitaires destinées à aider son
pays d’origine: Haiti !
Le sang haïtien coule à flots dans les veines de la détentrice, en 2008, du «Prix de la Meilleure Œuvre Originale aux 12ème Rencontre du Jeune Théâtre à Savigny-sur-Orge (France) ».
Depuis son grand voyage vers l’inconnu, elle revient souvent à ses
racines. Elle aime Haïti de toutes ses force. Elle exprime ses
sentiments pour son ile…
Mon ile, Ma richesse !
Mon Haïti chérie que j’aime tant, si tu n’existais pas il faudrait t’inventer.
Parfois, j’ai l’impression que le
monde ne veut pas que tu existes. Tu es là, je le sens, je le sais et
c’est comme ça. Il faut que ce monde l’accepte et te voie aussi digne
que je te voie.
Tu es si riche, si petite, si fragile, si belle, si laide, si magnifique, si extraordinaire à mes yeux.
Mon Haïti chérie, tu me manques, je te désire, j’ai envie de te toucher, te caresser.
Me baigner de ton eau, boire tes
délices, manger tes victuailles, dormir sous tes étoiles, me baigner
dans ton eau tiède et parfois bien chaude.
J’aimerais me plonger dans ton bel azur et me laisser emporter par tes vaguelettes.
Voyager dans un sommeil profond pour ne plus revenir. Je te veux en moi, dans ma chair, dans ma gorge, dans mon ventre.
Tu me fais vibrer de mille feux. Sensation de chaleur, de froid, de frayeur, de joie. Je t’entends !
Oui, j’entends ton nom et ça me fait
chavirer. Je me sens faible mais je suis en extase. Ma perle, ma petite
perle si précieuse que je porte en moi, j’ai vraiment soif de toi.
Reste avec moi, ne me quitte plus.
Je ne t’abandonnerai jamais. Je t’emporterai dans ma tombe. Toi et moi, pour la vie, jusqu’à ma mort.
Eh ! Oui, tu ne t’attendais pas à ça.
Mais nous serons heureuses jusqu’à la fin des temps, au delà, de cette
terre, du soleil, des nuages, du vent, de la tempête, des cyclones, des
tremblements de terre.
Tu es si fragile mais tu t’élèves toujours, la tête haute.
Kenbe fem, pa lage. Wi! Kenbe red, pa lage, byen pi red enko. Mwen renmenw anpi anpil, Ayiti chérie mwen.
Je suis nostalgique quand tu me
quittes. Ne me quitte jamais. Tes étoiles scintillantes filent devant
mes yeux et mon cœur, brillent de mille étincelles merveilleuses.
Je marche sur la terre chaude de mon pays natal qui m’a tant manqué, un petit vent passe et caresse mon visage.
Je sursaute. Je cours le long de tes
plages, cheveux au vent. Je foule le sable chaud, pénètre dans l’eau
chaude et transparente de ta mère des Caraïbes.
Mon Haïti chérie, mon île paradisiaque pour toujours.
Crédit : Rose-Esther Guignard/CANAL+HAITI
Email : rose.esther.guignard@gmail.com/canalplushaiti@yahoo.fe
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