L’objet de beaucoup de mécontentement 
dans le pays tourne autour des organisations non gouvernementales. 
Plusieurs des projets des ONG ne sont pas approuvés ou révisés par le 
gouvernement haïtien. Ceci est alarmant puisque la majorité des fonds 
déversés pour la cause sont donnés aux ONG. Cette situation chaotique, 
hors du contrôle des Haïtiens, semble être un cas répétitif à 
l’intérieur du pays.
Il y a presque une décennie de cela, le 
président Jean-Bertrand Aristide tenta de voler une deuxième élection 
afin de prolonger son mandat. Il n’a jamais été jugé pour ses crimes. En
 effet, après un coup d’état, Aristide a été expulsé du pays à bord d’un
 avion américain. D’où le début d’une relation endosymbiose entre les 
États-Unis et Haïti. Une relation qui n’aurait pas pu avoir lieu lors 
des années de François Duvalier, moment de stabilité politique en Haïti.
Après l’exil d’Aristide, les États-Unis 
ont insisté pour le support des troupes internationales de l’ONU dans le
 pays. Lors du séisme, ils ont été les premiers sur la scène, encore ils
 insistaient pour coordonner l’aide internationale.
La réalité est que les Américains sont 
bien impliqués économiquement dans le pays. Par exemple, ils possèdent 
déjà Labadie, une zone touristique privée d’où ils engrangent des 
profits.
Finalement, tant que le gouvernement haïtien n’aura pas élevé la voix, il continuera à se laisser mener par autrui.
Credit: Murielle Simplice, École Secondaire Publique Omer-Deslauriers
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