L’ex-député Jean Baptiste Anthony DUMONT |
Le Réseau National de Défense des Droits Humains
(RNDDH) exige l’arrestation immédiate et le jugement de Jean Baptiste Anthony
DUMONT – ancien Député de la Quarante-neuvième Législature, candidat malheureux
aux élections de 2015 pour le poste de Député pour la circonscription de
Léogane, responsable de parti politique, enseignant et actuel notaire de
Léogane – pour son implication avérée dans un cas d’attouchements sexuels sur
mineure.
Selon les informations recueillies par le RNDDH, Jean
Baptiste Anthony DUMONT entretient, depuis plusieurs mois, une relation
amoureuse avec une jeune femme, elle-même mère célibataire d’une petite fille
âgée de onze (11) ans.
Au fil des mois Jean Baptiste Anthony DUMONT s’est mis
à manifester de plus en plus d’intérêt pour la fille de sa compagne, arguant
vouloir aider cette dernière à réussir l’éducation et la formation académique
de sa fille et calmant par-là les soupçons de la mère de l’enfant ainsi que
ceux des membres de la famille de celle-ci.
Cependant, à la stupeur de la mère, le 3 janvier 2017,
sa fillette lui confie que Jean Baptiste Anthony DUMONT lui fait
continuellement des déclarations incompréhensibles et lui demande de lui
permettre de l’embrasser sur la bouche et au vagin.
Ne voulant pas banaliser les confidences de sa fille
et par peur d’obliger celle-ci à une confrontation avec son agresseur Jean
Baptiste Anthony DUMONT, au cours de laquelle ce serait la version de sa
fillette contre celle de son agresseur, elle fait l’acquisition, au cours du
mois de février 2017, d’une caméra vidéo qu’elle installe dans sa chambre, à
l’insu de l’agresseur. Par la suite, elle lui affirme devoir se rendre à Hinche
pour quelques jours, le temps d’y régler certaines affaires importantes.
Le 17 février 2017, croyant que la mère est
effectivement allée à Hinche, Jean Baptiste Anthony DUMONT se rend chez la
fillette, gardée pendant l’absence de sa mère par une cousine de celle-ci.
D’entrée de jeu et dans l’idée d’éloigner la cousine susmentionnée, Jean
Baptiste Anthony DUMONT lui donne un billet de mille (1000) gourdes, desquelles
elle est invitée à prendre cinq cents (500) gourdes.
Croyant être seul dans la maison avec la fillette, il
l’a sexuellement agressée par des attouchements qui ne laissent aucun doute sur
leur nature, avant de lui faire un cunnilingus. Enfin, il a fait promettre à la
fillette de ne rien raconter à sa mère.
Dans la vidéographie que le RNDDH a en sa possession,
les visages de la fillette et de son agresseur ainsi que son pénis en érection
sont clairement visibles, notamment au moment de l’agression. En parlant à sa
compagne, Jean Baptiste Anthony DUMONT a nié tous les faits croyant qu’il ne
s’agissait que de sa parole contre celle de la mineure.
Aujourd’hui, la mère de la victime est harcelée par
des proches de l’agresseur de sa fille. L’un d’entre eux aurait même laissé
entendre que l’agresseur serait prêt à verser une forte somme d’argent dans le
but d’étouffer l’affaire et d’épargner sa famille.
Le RNDDH s’est entretenu avec l’agresseur qui a encore
une fois nié son implication dans l’agression sexuelle et a affirmé avoir été
drogué dans la maison, après qu’un verre d’eau au goût amer lui ait été offert.
Le RNDDH met en garde tous les proches de Jean
Baptiste Anthony DUMONT qui intimident la mère de la victime et tentent de la
convaincre de s’entendre à l’amiable avec l’agresseur de sa fille.
De plus, le RNDDH rappelle que le Code Pénal, en ses
articles 278 et 279 précise ce qui suit :
Quiconque aura commis un crime de viol ou sera coupable de toute autre agression sexuelle, consommée ou tentée avec violence, menaces, surprise ou pression psychologique contre la personne de l’un ou l’autre sexe, sera puni de dix ans de travaux forcés.
Quiconque aura commis un crime de viol ou sera coupable de toute autre agression sexuelle, consommée ou tentée avec violence, menaces, surprise ou pression psychologique contre la personne de l’un ou l’autre sexe, sera puni de dix ans de travaux forcés.
Si le crime a été commis sur la personne d’un enfant
en dessous de l’âge de quinze ans accomplis, la personne coupable sera punie de
quinze ans de travaux forcés.
Fort de cela, le RNDDH exige l’arrestation immédiate
de Jean Baptiste Anthony DUMONT et sa traduction par devant un tribunal
criminel dans le délai légal imparti. De plus, le RNDDH demande que les
autorités étatiques mettent tout en œuvre en vue d’assurer la sécurité de la
victime et de sa mère.
Enfin, le RNDDH salue le courage et l’ingéniosité de
la mère de la victime qui met à la disposition des autorités judiciaires un
document confondant, ce, pour que Justice soit rendue à sa fillette.
Port-au-Prince, le 23 février 2017
RNDDH
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