dimanche 12 mars 2017

Haïti/France/Politique: Requiem pour "Lavalas", "adios" Aristide, pour qui sonne le glas?

Michèle Bennett Duvalier
MES POINTS SUR LES I DE MICHELE BENNETT DUVALIER.
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REQUIEM POUR LAVALAS - ADIOS ARISTIDE - POUR QUI SONNE LE GLAS?
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J'ai suivi depuis Paris les 2 jours de cérémonies des funérailles de l'ancien Président René Préval. A cette occasion, je présente mes sincères condoléances à son épouse Babeth et à sa famille.

René Préval a eu de très belles funérailles nationales et je tiens à féliciter l'Ambassadeur Yves Mazile, Chef du Protocole pour une si belle organisation.

Le décès de René Préval a permis au peuple haïtien de découvrir le vrai visage du bigleux, l'homme au collier, Jean-Bertrand Aristide et de sa clique qui polluent la vie politique depuis de nombreuses années. 

Aristide ne s'est pas rendu aux funérailles de son ex-compagnon d'arme, de son frère et a préféré se terrer dans son trou de Tabarre. Ce n'est pas étonnant de la part du défroqué qui n'a jamais cessé d'appeler la population à la violence. Aigri, il a passé sa vie à en vouloir au monde entier et on se demande comment, malgré les réserves émises par mon cousin, l'archevêque François Wolf Ligonde, il a pu être ordonné prêtre. Une fois au pouvoir, Aristide qui était très populaire, et qui aurait pu être un grand Président, a passé son temps à prôner la violence et à persécuter tous ceux qu'il pensait être ses ennemis, meme certains membres de l'Eglise Catholique. Cette dernière a faillie et aurait dû le faire interner de force pour soyer sa folie au lieu de l'ordonner prêtre. Maniaco-dépressif, assoiffé de sang et de violence, Aristide avait repris goût à la chose publique en faisant campagne avec sa candidate "muette", Maryse Narcisse qui a échoué piteusement aux dernières élections. 


 Adieu Aristide, Adieu Lavalas. Vous êtes une espèce en voie de disparition.


Michèle Bennett Duvalier
Paris, France https://static.xx.fbcdn.net/images/emoji.php/v7/f74/1/16/1f1eb_1f1f7.png🇫🇷 
Le 12 Mars 2017



mardi 7 mars 2017

Haïti/Politique & Economie: Privert, est-ce que ça dérange?





Jocelerme Privert a prêté serment le 14 février 2016 comme président provisoire pour une période de 90 jours ou de 120 maximum. Une semaine après son installation Privert a fait circuler dans l'entourage de ses amis qu'il ne partirait pas avant un an parce qu'il estime avoir trop lutté pour garder ce pouvoir seulement pour trois mois ou quatre.

Jocelerme Privert, au cours de ce court laps de temps, a contracté des affaires si sordides que même la Banque Mondiale et d'autres institutions financières ont du crié Holà et faire appel à son gros bon sens d'ancien président de la Commission des finances du Sénat pour lui demander de juger certains actes posés au cours de son bref mandat.

C'est pour la première fois que la Banque Mondiale ainsi que l'Union Européenne ont exigé le remboursement de fonds et menacé de cesser toute assistance à la République d'Haïti.

Privert a fait approuver un versement de 45 millions de dollars à une Banque chinoise comme quotes-parts à la construction d'un nouvel aéroport à Maïs Gâté. De cette avance de 45 millions de dollars, près de la moitié représente des commissions à reverser au président Privert et À des hauts fonctionnaires de son gouvernement au nombre desquels des ministres et des parlementaires. La plus petite somme de cette distribution massive de commissions aux fonctionnaires de cette administration, selon une source d'une ambassade étrangère, est de 1 million de dollars. Les deux plus fortes sommes seraient versées à Cuba à l'occasion d'une réunion des Chefs d'Etat du CELAC. Tous ces mouvements de fonds ont été bien retracés par les grands bailleurs de fonds internationaux représentés en Haïti et par des Ambassades qui souhaitent le remboursement de ces commissions au plus vite. D'ailleurs certains appuis promis dans le cadre du budget en cours d'exécution sont conditionnés par ces différents remboursements.

Au fur et à mesure que les jours approchent pour la transmission du pouvoir certains proches du président Privert impliqués dans cette vaste fraude ont quitté le pays et ont pris refuge à l'étranger.

Outre ce montant, des fonds de l'ordre de 22 millions de dollars ont disparu du compte de l'AAN. La BNC a aussi versé au Gouvernement Privert 500 millions de gourdes tirées du compte de BMPAD. Le prétexte c'était pour aider à la rentrée des classes. S'il y a une seule famille à avoir reçu un penny du gouvernement Privert-Jean-Charles à l'occasion de l'ouverture des classes qu'il le dise. Pas un sou.

Parallèlement Privert a opéré des acquisitions de propriété pour plusieurs millions de dollars dans la zone métropolitaine, en Province et à l'étranger.

Nous publierons bientôt une partie de ces acquisitions insoupçonnables
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Est-ce que ça dérange ?


Crédit: Célestin Merveille!

lundi 6 mars 2017

Haiti/USA/Justice & Politique:Rebondissement dans l'affaire Guy Philippe, il accuse !

L’affaire Guy Philippe poursuit son cours au tribunal fédéral du district Sud de la Floride. Après un moment de calme relatif, la défense du sénateur élu qui est passée de trois à une seule avocate en moins d’un mois, a présenté plusieurs requêtes au tribunal le 28 février dernier. Dans l’une de ces requêtes, intitulée « motion to dismiss for lack of personal jurisdiction » (requête en dessaisissement pour défaut de compétence personnelle), le sénateur élu, à travers son avocate, Me Zeljka Bozanic, a fait des déclarations fracassantes qui risquent d’avoir des conséquences majeures en Haïti.

Avant de faire ressortir les éléments de cette requête, il convient de faire deux considérations qui éclaireront le lecteur sur cette affaire riche en rebondissements imprévus. Premièrement, la stratégie des avocats de M. Philippe est maintenant connue. L’emphase, aujourd’hui, est mise sur le caractère politique de l’arrestation, et sur l’immunité dont, selon les avocats de M. Philippe, il devrait jouir en tant que sénateur élu. En ce sens, dans certains des documents soumis à la cour, l’avocate de M. Philippe insiste qu’il s’agit d’un sénateur élu dans une nation souveraine, et en tant que tel, les États-Unis devraient, en signe de courtoisie internationale (comity, en Anglais) envers Haïti, lui reconnaitre ce statut et surseoir aux poursuites au moins durant les 6 ans de son mandat.

Le second élément qu’il convient de souligner est que la stratégie de la défense aujourd’hui est clairement d’obtenir du tribunal le rejet de l’affaire (non-lieu) avant que le procès, prévu pour le 3 avril prochain, ne démarre. Et la défense de M. Philippe, dans la poursuite de cette stratégie, qualifie son arrestation de kidnapping par les forces américaines avec la complicité des autorités haïtiennes. Un élément important de cette stratégie sera d’obtenir, dans les prochains jours, une résolution du sénat haïtien condamnant fermement l’arrestation de M. Philippe, et préférablement, affirmant son statut de sénateur bénéficiant de l’immunité parlementaire. Venons en maintenant aux déclarations contenues dans la requête déposée par l’avocate du sénateur élu à la cour fédérale à la fin du mois dernier. Nous les reproduisons ici sans interférence rédactionnelle :

 « Le 5 janvier 2017 le sénateur Philippe reçut un appel téléphonique de Salvador Étienne, un des policiers travaillant sous la direction du chef de la Police nationale haïtienne, Michel-Ange Gédéon. Salvador Étienne dit au sénateur Philippe qu’il avait un message urgent à lui communiquer de la part de chef Gédéon, et voudrait le rencontrer le plus tôt possible. Le sénateur Philippe accepta de rencontrer Salvador Étienne devant le Best Western Hotel, à Pétion-Ville.

Dans la matinée du même jour, le sénateur Philippe, accompagné du député Ronald Étienne et de Paul Mython, rencontra Salvador Étienne devant l’hôtel Best Western, à Pétion-Ville. Salvador Étienne confia alors au sénateur Philippe que Chef Gédéon l’a envoyé l’avertir que des individus voulaient le tuer. Il lui dit aussi que le président Privert et le Chef de la Police judiciaire, Normil Rameau, travaillaient avec les Américains pour l’empêcher de devenir sénateur, et ils seraient même prêts à l’éliminer physiquement.

Après avoir reçu cette information, le sénateur Philippe décida de se faire accompagner d’agents de sécurité, et fit des apparitions publiques seulement dans des endroits où il y avait beaucoup de témoins potentiels, ce qui, selon lui, garantirait sa sécurité.

Un peu plus tard, au cours de la même journée, le sénateur Philippe accorda une interview à une station de radio locale en tant que sénateur fraichement élu. À sa sortie de la station, des hommes armés fusèrent de toutes parts et tirèrent deux coups de feu, apparemment dans le cadre de l’exécution du projet d’assassinat dont il avait été informé dans la matinée. À ce moment, alors que l’un des hommes armés tirait un coup de feu, l’un des agents affectés à la sécurité de M. Philippe, Udy Noël, reçut deux projectiles à la place du sénateur après avoir poussé ce dernier hors du champ des projectiles. À cause des coups de feu, des badauds s’attroupèrent, et tout à coup, il y avait trop de témoins. Le sénateur Philippe fut alors appréhendé par des hommes qui semblaient être des agents américains. Ils placèrent une cagoule sur sa tête pour l’empêcher de voir. Cependant, il put entendre les communications radio que ces hommes échangeaient avec leurs interlocuteurs. Lorsque l’homme qui était le plus proche du sénateur annonça « nous l’avons épinglé », l’interlocuteur à l’autre bout de la ligne demanda « est-il mort » ? L’autre de répondre : « Non, on a dû modifier le plan à la dernière minute. »

 Le sénateur Philippe fut conduit à un autre véhicule dans lequel il resta trois ou quatre heures. Il fut forcé de s’asseoir sur le plancher extrêmement chaud du véhicule, car le moteur était juste en dessous de lui. Après être resté plusieurs heures dans la voiture, privé de nourriture et d’eau, le sénateur Philippe fut conduit à une maison appartenant aux Américains où il demeura plusieurs heures, encore privé de nourriture et d’eau. Il fut ensuite envoyé aux États-Unis par avion et amené devant ce tribunal pour être poursuivi selon une inculpation datant de 2005.

Parce que la conduite des agents américains qui se rendirent dans un pays étranger où, apparemment, ils tentèrent d’éliminer physiquement l’accusé est si scandaleuse, le tribunal devrait exercer son jugement et rejeter l’affaire pour défaut de compétence personnelle. »

Comment expliquer cet argumentaire, sans tomber dans des considérations trop techniques ? Essayons. D’après la loi américaine, une fois que l’accusé se trouve devant le tribunal, ce dernier a compétence personnelle (personal jurisdiction) pour entendre de l’affaire. Cependant, il y a deux exceptions à cette doctrine dite Ker-Frisbie Doctrine. La première, c’est dans le cas où le gouvernement américain arrête l’accusé dans un autre pays, en violation d’un traité d’extradition conclu entre les États-Unis et le pays où l’accusé a été arrêté. La seconde exception, c’est dans le cas où, dans le cadre de l’arrestation, le comportement des agents américains est tellement scandaleux que le tribunal devrait se sentir interpellé à ne pas entendre l’affaire, sous peine de cautionner ce comportement. C’est sur cette exception que l’avocate de M. Philippe, Me Zeljka Bozanic, fonde son argumentaire. Nous nous garderons de nous prononcer sur l’efficacité de cette stratégie de la défense dans ce cas précis.

Le procès est prévu pour le 3 avril prochain. Le 28 février, l’avocate de M. Philippe a soumis plusieurs requêtes à la cour. Le gouvernement a jusqu’au 10 mars pour répondre à ces requêtes. Le tribunal rendra sa décision peu après avoir reçu les documents responsifs des avocats du gouvernement. Le bureau Floride du National promet de suivre l’affaire de très près, et de publier, le cas échéant, plusieurs articles par semaine. Entre- temps, certains individus auront des éclaircissements à apporter à la communauté sur les déclarations du sénateur Philippe.

Crédit: Frandley Denis Julien, Doctorant en droit Miramar, Floride

Haiti/Economie: Soixante-dix gourdes pour un dollar : il faut limiter l’« hémorragie »


Depuis tantôt la semaine dernière, pour disposer d’un dollar américain, il faut en moyenne 69.50 gourdes. Mais à partir d’un certain seuil, c’est-à-dire à partir d’une certaine quantité de dollars demandée, le taux pratiqué par les banques commerciales peut passer jusqu’à 70 gourdes pour un dollar américain. Une réalité qui, une fois de plus, montre que le dollar fait sa route sur le marché haïtien alors que la gourde, continue sa déroute accélérée, montre une hémorragie de change.

Ce, en dépit de l’arrivée, il y a près d’un mois, d’une nouvelle équipe à la tête du pays.

Réalité qui ne cesse de provoquer des inquiétudes chez les divers agents économiques. Peut-être qu’il faut attendre que l’équipe soit dotée de son gouvernement pour voir une accalmie au niveau du marché de change. Compte tenu de l’évolution récente du taux de change, on peut dire que les inquiétudes des divers agents économiques sont légitimes et même rationnelles. Si l’on tient compte des cinq dernières années, on verra que c’est en 2015 que la dégringolade de la gourde s’est beaucoup plus accentuée. En effet, selon les données chronologiques de la banque de la République d’Haïti (BRH), de janvier à décembre 2015, le taux est passé de 46.95 gourdes à 56.69 gourdes pour un dollar américain ; soit une perte de valeur de plus de 20 % sur une année. Pour l’année suivante, 2016, la monnaie nationale, selon les données de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL), a figuré au top cinq des monnaies les plus dépréciées en Amérique latine et les Caraïbes, avec évidemment le Venezuela en tête de liste. Pour cette année-là, la monnaie nationale avait perdu 17.8 % de sa valeur nominale. Toute une hémorragie. Donc, pour les deux dernières années, l’instabilité du prix du dollar sur le marché local était assez flagrante. Au passage, il faut dire qu’elle a été accélérée par la situation électorale et politique du pays. Le problème, tel que nous l’avions fait remarquer dans un précédent texte, n’est pas tout à fait le niveau du taux de change à un moment donné, mais l’hémorragie ou l’instabilité dont on a fait mention. Dans une économie comme celle d’Haïti où la consommation repose en majeure partie sur l’importation faite en dollar américain, l’instabilité du taux de change a des incidences sur pratiquement tous les autres prix. Elle affecte entrepreneurs et consommateurs. Et même l’État, grand consommateur, qui a son budget libellé en gourde. Mais en règle générale, ce sont les consommateurs, en particulier la catégorie « ménages » constituée par des petites bourses en majeure partie, qui supportent le plus le fardeau de l’instabilité des prix. Autrement dit, l’instabilité rend plus vulnérables les vulnérables et accélère la misère de la population plongeant de plus en plus dans le désespoir. Voilà pourquoi il est important de limiter cette hémorragie de change.

La banque centrale, qui est chargée d’intervenir sur la politique monétaire nationale, fait généralement plusieurs interventions sur le marché dans la perspective de freiner la décote de la gourde. L’une des stratégies est le relèvement des coefficients des réserves obligatoires. Du moins, disons qu’elle joue sur les réserves obligatoires. Par exemple, le 2 février dernier, la banque, dans une circulaire à l’intention des banques commerciales, informe qu’« à compter du 1er mars 2017, le mode de constitution des réserves obligatoires sur les passifs libellés en monnaies étrangères, défini par la circulaire # 86-5 du 13 mai 1997 est ainsi établi : 5 % en monnaie nationale et 95 % en monnaies étrangères ». La banque, comme autre stratégie, a aussi l’habitude d’augmenter les taux d’intérêt sur les bons BRH. De plus, elle sait intervenir sur le marché pour l’alimenter en dollar. Il faut ajouter le cash management, signé en avril 2016 entre le ministère de l’Économie et des Finances (MEF) et la BRH, qui est une autre mesure visant à diminuer la vitesse de la dépréciation de la gourde. Une mesure empêchant à la BRH de financer les déficits budgétaires.

Mais aucune des interventions, peut-on dire, ne donne des résultats durables. Le fait : l’hémorragie a toujours poursuivi, parfois lentement, mais sûrement. Aujourd’hui, il faut près de 70 gourdes pour avoir un dollar. Ce qui laisse comprendre que la solution est ailleurs. Plein de facteurs expliquent la décote de la gourde. Au-delà de tout, il y a celui de la production, capable de réduire les importations et favoriser des exportations. Rappelons que les importations des biens et services du pays s’élevaient à 4.18 milliards de dollars contre des exportations se trouvant autour de 1.62 milliard en 2016, soit un déficit de 2.52 milliards de dollars américains.

 70 gourdes pour un dollar, il faut définitivement limiter l’hémorragie de change. Selon l’économiste Frédéric Gérald Chéry, « de 1919, date de la signature de la convention entre l’État haïtien et les États-Unis, à 1980 marquant la fin d’un cycle de croissance d’environ dix ans, la gourde repose sur les exportations de denrées agricoles. » Ces denrées, qui représentaient des contreparties pour la gourde par rapport au dollar, ne s’exportent presque plus. La raison fondamentale est qu’elles sont produites aujourd’hui en très petites quantités. Par conséquent, à moyen terme, pour limiter l’hémorragie, quoique le contexte commercial soit différent de celui de 1980, il faudrait des mesures visant à relancer l’agriculture, en particulier la production des denrées d’exportation d’antan. Plus loin, il faut des mesures visant à finalement construire les bases productives du pays. Les mesures ponctuelles, cependant, ne sont pas à écarter.

Ensuite, on peut penser qu’il faut sans délai l’installation d’un nouveau gouvernement capable d’envoyer des signaux crédibles aux agents économiques qui, en raison de l’instabilité du taux de change, ne cessent de faire des spéculations. Ce gouvernement « légitime » sera plus davantage capable d’engager l’État sur tous les plans, notamment en ce qui a trait à l’économie. À court terme tout au moins, le pays aurait une certaine « tranquillité » par rapport à la perte incessante de valeur de la gourde.

Aujourd’hui, par rapport à cette hémorragie, le pays est arrivé à une situation de perte de confiance en la monnaie nationale. Tout le monde, rationalité oblige, souhaiterait être rémunéré en dollar. On veut épargner en dollar pour conserver son pouvoir d’achat dans le temps. Le financier anglais Thomas Gresham, qui a énoncé la loi qui porte son nom (Loi de Gresham), dirait : « la mauvaise monnaie chasse la bonne ». Situation qui doit être inversée. Que de sérieuses dispositions soient prises en ce sens !

Crédit:  Enomy Germain