La franco-haïtienne Julienne Morisseau, l’une des valeurs sures, se mobilise pour l’éducation en Haïti.
L’immigration des familles haïtiennes au début du siècle dernier vers les pays nordistes et des îles de la caraïbe des départements Français à commencer vers les années 1960 pour des raisons multiples et s’explique par l’afflux en grand nombre d’hommes et de femmes. La communauté haïtienne est devenue l’une des races la plus nomade du bassin caribéen. « Haïti jadis la perle des Antilles ».
Un autre aspect des déplacements de ressortissants haïtiens produit des effets positifs pour beaucoup d’entre eux.
Le couple Morisseau Anicia Douville et Lesage originaire de la Commune d’Aquin ville située à 156 km de la capitale Port-au-Prince et à 40 km de la ville des Cayes, chef-lieu de ce département, devra quitter Haïti, car la situation économique est insupportable pour atteindre leurs projets; partir est la seule solution. Arrivés en Guyane, département Français, en 1970, et fuyant également le régime dictatorial des Duvalier.
Cinq enfants vont naitre sur le sol Français (en Guyane), dont Julienne l’ainée et unique fille. Les progénitures de la famille Morisseau vont briller par leur excellent parcours estudiantin ce qui va permettre à Julienne d’avoir de très grandes ambitions pour poursuivre des études supérieures.
A sa majorité en 2002 elle décroche son baccalauréat d’étude secondaire avec mention Bien et vise la France pour continuer, elle fut acceptée à l’université Panthéon Sorbonne et obtient le diplôme d’études universitaires de Travail administration économique et gestion social.
LA JEUNE FEMME VEUT SE FORMER SANS ÉVALUER DE LOURDS SACRIFICES…
Julienne veut encore aller plus loin dans un cursus supérieur comme pour confirmer le dicton « Une tête bien faite dans un corps sain », atteindre le sommet c’est son seul but, une nouvelle étape avec l’obtention d’un Master en droit social en ressources humaines.
Elle s’engage encore vers une nouvelle filière en poursuivant son cursus dans une grande école de commerce, pour décrocher le titre de Key Account manager en ingénierie, négociations d’affaires de haut niveau grands comptes BTO B (Business To Business).
SON ENGANGEMENT POUR AIDER…
La ville d’Aquin se réjouit de l’initiative prise par la Franco-Haïtienne de monter cette structure (OSEDH) « Ô Secours des Enfants Démunis Haïtiens » ; Julienne mène des démarches un peu partout en Europe ; sa mission est de doter plusieurs jeunes enfants d’un moyen de se préparer pour l’avenir, dans un pays où les vraies valeurs s’effritent au profit du superflu, car l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde.
Julienne reprend le flambeau de son père dans le pilotage et la direction de l’école « O Secours de L’enfant » créée il y a 10 ans qui a scolarisé gratuitement plus de 3000 enfants.
L’OSEDH a vu le jour en 2013 et son siège Administratif se trouve en Guyane d’où sont originaires les membres fondateurs. Cette association de solidarité internationale régie par la loi 1901 a des activités multiples et s’est engagée dans la scolarité de près de 300 enfants ; elle s’assure que les derniers de cette localité très éloignée de la ville d’Aquin aient la scolarité gratuite, les fournitures scolaires gracieusement, une augmentation de salaires des enseignants, la garantie de paiements de ( 10 employés dans l’école ) et en objectif à court terme un repas chaud par jour et l’aménagement de l’école actuel, à moyen termes un projet de construction d’édifice aux normes parasismiques pouvant augmenter le nombres d’enfants au-delà de 300 ; ils participeront aussi à une campagne de reboisement par l’introduction dans le programme scolaire de modules de développement durable, car 98/100 de la couverture végétale d’Haïti a disparu…Pour la formation des professeurs en développement durable, elle sera assuré par Sylvain MORISSEAU, le cadet de la famille, ingénieur énergétique.
UNE COURSE SPORTIVE EN ITALIE AU PROFIT DES ENFANTS DE L’OSEDH
La date du 10 juin 2015 restera l’un des plus beaux souvenirs pour la Présidente-Fondatrice de l’Association Haïtienne, car le 16ème mémorial Stefano Ruffo, une grande course de relais de 24 KM suivie d’un diner concert et spectacle de danses en plein air, a été organisée dans la ville de Plaisance, Italie (en italien : Piacenza), à proximité de Milan en partenariat avec Valentina Carraro , brillante entrepreneuse philanthrope italienne et l’association de la protection des métiers des chemins de fer DLF PIACENZA représentée par le Président Clémente Bernard ; l’intégralité des fonds a été versé pour embaucher un enseignant de plus, augmenter les salaires du personnel, du corps pédagogique et augmenter le nombre d’enfants scolarisés dans la zone rurale de Sobia la Colline.
Après ce grand élan de solidarité du 10 juin 2015, l’OSEDH propose d’autres actions pour aider les jeunes enfants démunis de Sobia la Colline, en vue de leurs assurer une éducation digne de ce nom, en dépit des vicissitudes existantes dans l’instabilité politique, qui parfois freine la bonne marche de certaines institutions qui prônent l’Education.
Tous nos lecteurs qui souhaitent apporter une contribution quelconque afin que cette œuvre soit pérenne, nous indiquons ce site internet www.osedh.org; contact@osedh.org 17, allée Des Roses Résidence Flore 97320 Saint-Laurent du Maroni Guyane, ainsi qu’un compte Facebook : OSEDH.
Il n’existe pas de petite contribution, tout effort est louable ; les remerciements au nom des enfants.
L’éducation est un vecteur indispensable au progrès social.
« L’éducation est pour l’enfance ce qu’est l’eau pour une plante. » a dit La Rochefoucauld-Doudeauville.
Crédit : Peterson HERCULE, Correspondant Permanent CANAL+HAITI/DIASPORAMA-HAITI (France, Guadeloupe, Martinique, Guyane Française, St Martin, La Dominique)
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