L’Agent Exécutif Intérimaire Wilson Jeudy (Crédit photo: James Alexis) |
N.D.L.R.- « C’est une bataille acharnée. Plusieurs personnes réclament ce terrain comme étant leur propriété. Cette dame particulièrement veut lutter contre l’État pour un bien qui ne lui appartient pas », a déclaré l’Agent Exécutif Intérimaire de Delmas, Wilson Jeudy à notre confrère Amos Cincir du Journal « Le Nouvelliste ».
Cependant, M. Jeudy n’agit pas
de bonne foi, sachant pertinemment que les frères Limontas et leur
cousine Madame Surprise Placide Vilmay sont les seuls propriétaires
attitrés, héritiers et légataires universels de leurs mères respectives,
du terrain en question, situé à Delmas-75/Fragneau-Ville. Donc, nous
confirmons que les terrains en litige (contentieux créé par l’actuel
A.E.I. de Delmas) appartiennent bel et bien aux mères de Madame
Surprise Vilmay et des frères Limontas. D’ailleurs, cette famille n’a
jamais eu ce genre de problèmes auparavant. c’est un dangereux précédent
pour les honnêtes contribuables. M. Jeudy eut à menacer de mort M.
André Limontas, les mandats du parquet de Port-au-Prince, envoyés à
l’ex-maire de Delmas, sont là pour le prouver. Qui pis est, Madame
Surprise Placide Vilmay, se trouvant sur son bien, a été giflée à deux
reprises par les sbires de Wilson Jeudy, en présence de ce dernier, qui
ont failli mettre fins aux jours de la propriétaire. Cela s’est passé le
mercredi 31 octobre dernier, sur la propriété familiale.
Cela étant dit, c’est vraiment « une bataille acharnée » et rangée que mène le « premier » (?) citoyen de Delmas contre les vrais propriétaires.
A partir des derniers développements et soubresauts de « L’Affaire Wilson Jeudy/Limontas-Placide-Vilmay », les questions suivantes restent pendantes:
- M. Jeudy ne sait-il pas tout ce qu’il doit faire pour vérifier l’authenticité des titres de propriétés des frères Limontas et de leur cousine Madame Surprise Placide Vilmay?
- Ces derniers seraient-ils si sûrs d’eux s’ils avaient de faux-papiers en leur possession?
- Après les menaces de mort proférées (à André Limontas) et surtout les gifles et bastonnades reçues (Madame Surprise Placide Vilmay) par cette famille de l’Agent Exécutif Intérimaire de Delmas et de ses acolytes, les vies des frères Limontas, de leur cousine Madame Surprise Placide Vilmay et de leur famille vivant tant en Haïti que dans la diaspora ne sont-elles pas menacées?
- Puisque M. Jeudy dit, dans cet excellent article de notre confrère Cincir, « …Plusieurs personnes réclament ce terrain comme étant leur propriété… », pourquoi n’appelle-t-il pas les intéressés pour les vérifications nécessaires, en tant que personne morale, afin de mettre fin à cette histoire qui ne fait que ternir davantage son image?
- M. Jeudy, après avoir torturé mentalement, physiquement et mis la crédibilité (avilir) de cette famille respectable en doute, pourraient-ils faire les réparations (dédommagements) légales que nécessitent de pareils dégâts?
- Dans ce genre de situation, M. l’Agent Exécutif Intérimaire, n’a–il pas de conseillers? Agit-il seul?
- Ayant été victimes d’accusation acrimonieuse et mensongère, l’avenir immédiat de cette famille n’est-il pas hypothéqué?
- Que compte faire cette humble famille pour relever la tête?
- Cette action de l’ex-maire de Delmas ne va-t-elle pas inciter d’autres homologues des autres villes du pays à agir de la sorte?
- Enfin, « the last but not the least », notre confrère du « Nouvelliste » est explicite…« …sachant que la propriété privée est respectée et que dans un État de droit, une fois que la puissance publique décide de disposer d’un bien foncier, la procédure d’indemnisation est automatiquement enclenchée… » Depuis quand l’État dépossédait-il ainsi les citoyens de leurs biens… est-ce la nouvelle manière d’exproprier les citoyens , citoyennes et de gérer les communes?
-
M. Wilson Jeudy confirme, dans l’article du confrère, qu’il mène une bataille acharnée contre cette famille, à quelles fins?
Dans ces conditions, ce n’est
pas demain la veille que nous allons avoir un état de droit. Encore un
scandale de trop. Notre pays marche à reculons et à l’envers. La
situation est critique et désespérée. On ne peut plus faire de projets
valables pour Haïti. A raison, la population active d’honnêtes citoyens a
envie de laisser définitivement cette terre vers d’autres cieux. On est
dans une jungle, un pays de cowboys. C’est la loi du plus fort qui
règne, mais la raison du plus fort n’est pas toujours la meilleure. Ceux
qui devraient protéger harcèlent, spolient, enlèvent, détruisent,
vandalisent. Les citoyens et citoyennes respectables deviennent les
accusés, ils marchent avec une épée de Damoclès suspendue au-dessus de
leurs têtes. L’insécurité est totale, on ne sait à quel saint se vouer, à
qui s’adresser pour trouver justice, protection et réparation. La
question-bonus qu’on devrait se poser est celle-ci, Haïti est-elle
ouverte… ou fermée… aux affaires?
Nous soumettons à votre
appréciation , in-extenso, cet excellent papier, paru sous la plume, de
notre confrère Amos Cincir du Journal « Le Nouvelliste », concernant
cette situation inconfortable qui a assez durée; article publié sur le
website du quotidien de la rue du Centre et daté du mercredi 28 novembre
2012, sous le titre,
« Surprise Placide Vilmay accuse le maire Wilson Jeudy »:
L’accusation portée par madame Surprise Placide Vilmay (vivant au Canada) contre le maire de Delmas, Wilson Jeudy est assez lourde. Selon elle, un incident s’est produit le mercredi 31 octobre 2012 sur sa propriété familiale sise à Delmas 75 en face de l’entrée de la rue Catalpa propriété qu’elle a héritée de sa mère, au cours duquel elle a été molestée par trois gardes du corps du premier citoyen de Delmas et sous les ordres de celui-ci.
Tout a commencé en 2009, d’après Mme Vilmay quand la mairie a voulu élargir la route. Elle
concéda volontiers les deux mètres exigés, puis la rumeur circula que l’édile Jeudy voulait s’accaparer des deux terrains. Elle ne crut pas ses oreilles, pensant à un canular, sachant que la propriété privée est respectée et que dans un État de droit, une fois que la puissance publique décide de disposer d’un bien foncier, la procédure d’indemnisation est automatiquement enclenchée. L’exemple venant d’en haut, elle ne comprend toujours pas comment le maire d’une commune ait pu de force faire main basse sur sa propriété, en démolissant à l’aide d’un tracteur d’abord la clôture donnant sur la route. La barrière d’entrée a été renversée ensuite, celle du milieu et les deux terrains ont été fusionnés, selon son témoignage.
A en croire Mme Vilmay, le terrain a été occupé par des sans-abri à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010. Pour des raisons humanitaires, rien n’avait été fait pour les déloger. En avril 2012, le terrain est redevenu vacant. Le maire Jeudy en a profité pour le transformer en un terrain de football. Malgré tout, il ne lui est toujours pas venu à l’idée de dédommager la propriétaire.
Sur ces entrefaites, le 25 octobre 2012, madame Vilmay rentre au pays avec l’intention de récupérer son bien. Elle y effectue une visite le 26 octobre et le mercredi 31 octobre elle y retourne. C’est alors qu’intervient le premier citoyen de Delmas accompagné de trois gardes du corps (deux en civil et l’autre en uniforme). Le groupe se dirige vers madame Sainrélus, conjointe du gérant décédé sans un regard pour madame Vilmay. Il semblerait qu’un policier en civil ait voulu pénétrer dans cet espace en ce moment-là. Il s’en est suivi une altercation entre le maire et le policier. Madame Vilmay a voulu filmer la scène avec son iphone.
Mme Vilmay n’a pas eu le temps de le faire car l’un des gardes du corps du maire Jeudy lui a pris de force le téléphone ainsi qu’une caméra qu’elle tenait au poignet. De façon inexplicable, le maire Wilson Jeudy ordonna à ses hommes de main de la molester. Elle est giflée à deux
reprises. On braque sur sa poitrine un fusil, et le maire de lui lancer une menace: « Madame, vous avez de la chance, si je n’étais pas présent vous n’auriez pas eu la vie sauve !»
Pour sa part, le maire de Delmas, Wilson Jeudy, interrogé par le journal, a affirmé que ce terrain qui se trouve à Delmas 75, n’a pas de vrai propriétaire parce que plusieurs personnes prétendent en être les propriétaires. Malheureusement, il y a cette dame qui a renversé les clôtures de l’espace clamant que le terrain lui appartient alors que le gardien qui gère la propriété a confirmé ne pas la reconnaître.
« C’est une bataille acharnée. Plusieurs personnes réclament ce terrain comme étant leur propriété. Cette dame particulièrement veut lutter contre l’État pour un bien qui ne lui appartient pas », a déclaré le maire, soulignant que cet espace sur lequel il y a un terrain de football a été choisi par la mairie pour créer du loisir pour les jeunes de Delmas.
Crédit: Amos Cincir/ LeNouvelliste
mcincir@lenouvelliste.com cincir2005@yahoo.fr
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